L’insertion professionnelle

«Les sciences humaines mènent-elles au chômage ?»
Selon une étude l’Université d’Oxford, on retrouve 80 % des diplômés des sciences humaines dans des secteurs d’influence majeurs.

Cliquez ici  pour lire la suite sur Références.be.

En Fédération Wallonie-Bruxelles, une enquête sur l’entrée dans la vie active d’une cohorte de jeunes issus de l’enseignement universitaire par des chercheurs du METICES (ULB) fait apparaître une insertion massive dans l’emploi des diplômés universitaires, le domaine d’études des sciences sociales ne faisant pas exception.

Contact : Pierre Desmarez (pdesmar@ulb.ac.be)
Afin d’objectiver l’insertion professionnelle des sociologues, une étude auprès des anciens étudiants a été menée en 2013 par des professeurs de sociologie à l’UCL. Les résultats soulignent que les sociologues se font bien une place sur le marché de l’emploi.
Voici quelques résultats saillants de cette étude.

 

Echantillon

160 personnes sorties ces dernières années du Master en sociologie de l’UCL ont été contactées. Parmi celles-ci, 115 ont répondu au questionnaire, entre le 15 juillet et le 30 août 2013. Sur les 115 enquêtés, 70% sont des femmes et 93% sont de nationalité belge. L’âge moyen des répondants est de 30 ans.

Statut : la sociologie se valorise sur le marché de l’emploi

88% des anciens étudiants ayant participé à l’enquête sont actuellement occupés par une activité rémunérée: qu’il s’agisse d’un emploi (80%), d’un travail couvert par une bourse de recherche (7%) ou d’un stage rémunéré (1%). 8% des enquêtés sont à la recherche d’un emploi. Le reste est en stage non rémunéré, en cours de formation ou ne recherche actuellement pas d’emploi.

Type de contrat et régime de travail : les contrats à durée indéterminée et à temps plein sont majoritaires

70% des enquêtés ayant un emploi bénéficient d’un contrat à durée indéterminée (CDI). 84% des enquêtés ayant un emploi travaillent à temps plein.

Secteurs professionnels et branches d’activité : une profession transversale aux secteurs d’activité

Les branches d’activités principales sont l’enseignement et la recherche (23%), le travail dans les administrations publiques (20%), les services sociaux et soins de santé (17%) et le secteur socio-culturel (10%). Les secteurs professionnels se répartissent comme suit : secteur public (44%), secteur non marchand hors secteur public (28%), secteur privé (19%), boursier en doctorat ou postdoctorat (5%) et indépendant (5%).
Satisfaction professionnelle : un travail en général épanouissant
Environ 70% des enquêteurs ayant un emploi se disent satisfaits ou très satisfaits de l’ambiance sur leur lieu de travail. Environ 60% se disent satisfaits ou très satisfaits de leur épanouissement professionnel. Environ 55% se disent satisfaits ou très satisfaits de leur salaire et de leurs conditions matérielles de travail. Parmi ces travailleurs, les personnes faisant part d’une insatisfaction complète sur ces différentes dimensions sont rares (2% concernant l’ambiance de travail, 6% concernant le salaire).
Avis général : une formation recommandée
70% des enquêtés estiment avoir été bien formés ou très bien formés à travers ce Master. 80% des enquêtés le recommanderaient aux jeunes gens désirant entreprendre des études à l’université. Les cours relatifs aux « méthodes de recherche et d’analyse » sont pointés par une part significative d’enquêtés (40%) comme ayant joué un rôle important dans leur formation et leur préparation à la vie professionnelle.

Formations ultérieures : un atout supplémentaire

De nombreuses formations complémentaires sont accessibles pour compléter le profil professionnel ou approfondir des compétences particulières. Par exemple, la réalisation du Certificat universitaire en statistique consolide la formation reçue et constitue un excellent faire valoir sur le marché du travail. 42% des enquêtés ont d’ailleurs mené une autre formation universitaire suite au Master en sociologie.